DEMONAZ – March of the Norse (2011)
Reconnu comme étant le premier guitariste du groupe de Black Metal IMMORTAL, Demonaz Doom Occulta ou tout simplement Demonaz, il a du néanmoins se retirer de sa position de guitariste à cause d’une tendinite aigue. Son style de riffs simples mais joués hyper rapidement avait fait sa renommée dans la sphère des metalleux. Étant tout de même membre à part entière de IMMORTAL en tant que compositeur des paroles, ses thèmes favoris sont l’hiver, le froid, le monde de Blashyrk et des batailles mythiques des pays nordiques.
Son projet solo, DEMONAZ, se veut une continuité de sa carrière, plus axée sur un Metal classique, les sonorités de guitares Black Metal sont toutefois très présentes. C’est du côté du chant que Demonaz s’est assagi. Attendu depuis près de dix ans cet album s’adresse surtout aux fans de IMMORTAL ainsi que du band I avec l’album Between Two Worlds. Les rythmes sont assez carrés et les riffs bien qu’intéressants sont répétitifs dignes des riffs de Demonaz lors de ses compositions dans le groupe qui l’a fait connaître. Entouré de son fidèle Abbath et de Ice Dale de ENSLAVED, Demonaz au chant nous offre un album assez solide et plus proche du Rock que du Black Metal. On sent qu’il se repose sur ses influences de la décennie 1980 et qu’une certaine épuration des sonorités plus brutales et Death s’est ressentie. Certains aspects de cette plaquette me rappellent l’évolution de KATATONIA vers un Metal plus maitrisé et plus contemplatif. Bref, March of the Norse est un album surprenant par sa maturité et très enivrant. La simplicité de la musique en fait un album presque radiophonique sans tomber dans le « pattern » commercial mais qui peut s’avérer accessible pour les oreilles moins habituées aux sonorités Black Metal.
La sortie de cet album, en marge du printemps, nous rappelle que March of the Norse, bien qu’ayant des thématiques Nordiques possède néanmoins des lignes droites pouvant s’écouter les fenêtres baissées sur les routes.
Tuesday, April 26, 2011
Saturday, April 16, 2011
BRIGHT EYES - The People's Key (2011)
BRIGHT EYES - The People’s Key (2011)
The People’s Key est le dixième album de l’artiste canadien BRIGHT EYES,. Passant de l’acoustique, au Indie Rock, du Folk au Rock la discographie de BRIGHT EYES est plutôt variée et ne cesse de se réinventer. Pour The People’s Key, on s’attarde beaucoup plus sur le côté Indie Rock et on y délaisse le Folk. Une narration en guise d’introduction, de point médian et de conclusion tente de donner une certaine profondeur métaphysique à cet opus. Elle est faite sous forme de monologues philosophiques créant une ambiance quelque peu déconcertante et à la fois envoûtante.
La musique se veut accrocheuse et les mélodies sont intéressantes sans tomber dans le trop mielleux. La voix de Conor Oberst reste tout de même toujours inquiète et elle caractérise BRIGHT EYES qui malgré les rythmes plus enjoués de certaines pièces très accrocheuses on garde cette intégrité Indie propre à BRIGHT EYES. Dans l’ensemble, The People’s Key est un album qui se laisse découvrir et qui parsemé de belles surprises reste tout de même assez conventionnel d’un point de vue de la scène Indie contemporaine. C'est-à-dire, en effet les mélodies et les textes viennent vous chercher à la première écoute, mais on n’est pas dépaysé de ce que BRIGHT EYES a eu l’habitude de nous servir. The People’s Key se place parmi les bons albums de 2011 et contrairement aux attentes, il n’est pas dans les grands albums. Cependant, ce sera un album assez intéressant à écouter en voiture cet été, je vous le garantis.
FOO FIGHTERS – Wasting Light (2011)
FOO FIGHTERS – Wasting Light (2011)
Nouvel opus d’un des bands de Rock les plus appréciés des deux dernières décennies, les FOO FIGHTERS livrent une musique plus proche du Rock garage que du Rock dansant tout en conservant depuis toujours un son accessible. N’ayant cependant jamais été en mesure de surpasser leur brillant album The Color and the Shape ils nous livrent en 2011 avec Wasting Light onze pièces fidèles à leur habitude. C’est-à-dire, un album meilleur que la moyenne mais qui manque un peu de sauce et de viande pour se classer parmi la quintessence musicale.
FOO FIGHTERS ne se résume plus qu’à Dave Grohl mais à tous ses membres. On parle d’un groupe en soit. Wasting Light a été enregistré de façon analogique dans le garage de Grohl là l’allusion au Rock garage. Les pièces dont remarque aux premières écoutes sont la pièce d’ouverture Bridge Burning, la très brutale White Limo, la sublime I Should Have Known et la très entrainante Walk. L’influence du dernier projet de Grohl, THEM CROOKED VULTURES est présente sur quelques pièces et on en apprécie chaque instant.
Par contre, l’ensemble de l’album rappelle les disques précédents du groupe où l’on accroche sur les tubes et où les titres peu connus nous laissent plus froids. La formule est établie pour les FOO FIGHTERS et on semble ne pas vouloir décevoir les fans en bifurquant quelque peu de la trajectoire habituelle du groupe. Malheureusement, cela donne quelques pièces plus prévisibles et on se lasse rapidement des titres qui remplissent l’album. Néanmoins, elles ne sont pas majoritaires et la plaquette vaut tout de même le détour si l’on considère que ce type de Rock est très prisé par les amateurs de musique. De plus, connaissant l’énergie live des Foof il est primordial de ne pas juger trop vite un album très attendu car la livraison de Wasting Light sur une scène peut révéler des subtilités que seul une expérience en présence du band vous permettra de découvrir.
Les FOO FIGHTERS sont tout d’abord un groupe Rock garage qui prend tout son sens lors d’une écoute à un volume très puissant et en spectacle. Cette musique a été conçue pour vous en mettre plein la vue et les oreilles lors de prestations. Ne vous laissez pas décourager par les premières écoutes de l’album et montez le volume et arrêtez de vous casser la tête!
Nouvel opus d’un des bands de Rock les plus appréciés des deux dernières décennies, les FOO FIGHTERS livrent une musique plus proche du Rock garage que du Rock dansant tout en conservant depuis toujours un son accessible. N’ayant cependant jamais été en mesure de surpasser leur brillant album The Color and the Shape ils nous livrent en 2011 avec Wasting Light onze pièces fidèles à leur habitude. C’est-à-dire, un album meilleur que la moyenne mais qui manque un peu de sauce et de viande pour se classer parmi la quintessence musicale.
FOO FIGHTERS ne se résume plus qu’à Dave Grohl mais à tous ses membres. On parle d’un groupe en soit. Wasting Light a été enregistré de façon analogique dans le garage de Grohl là l’allusion au Rock garage. Les pièces dont remarque aux premières écoutes sont la pièce d’ouverture Bridge Burning, la très brutale White Limo, la sublime I Should Have Known et la très entrainante Walk. L’influence du dernier projet de Grohl, THEM CROOKED VULTURES est présente sur quelques pièces et on en apprécie chaque instant.
Par contre, l’ensemble de l’album rappelle les disques précédents du groupe où l’on accroche sur les tubes et où les titres peu connus nous laissent plus froids. La formule est établie pour les FOO FIGHTERS et on semble ne pas vouloir décevoir les fans en bifurquant quelque peu de la trajectoire habituelle du groupe. Malheureusement, cela donne quelques pièces plus prévisibles et on se lasse rapidement des titres qui remplissent l’album. Néanmoins, elles ne sont pas majoritaires et la plaquette vaut tout de même le détour si l’on considère que ce type de Rock est très prisé par les amateurs de musique. De plus, connaissant l’énergie live des Foof il est primordial de ne pas juger trop vite un album très attendu car la livraison de Wasting Light sur une scène peut révéler des subtilités que seul une expérience en présence du band vous permettra de découvrir.
Les FOO FIGHTERS sont tout d’abord un groupe Rock garage qui prend tout son sens lors d’une écoute à un volume très puissant et en spectacle. Cette musique a été conçue pour vous en mettre plein la vue et les oreilles lors de prestations. Ne vous laissez pas décourager par les premières écoutes de l’album et montez le volume et arrêtez de vous casser la tête!
Thursday, April 14, 2011
THE BLACK ANGELS - Phosphene Dream (2010)
THE BLACK ANGELS - Phosphene Dream (2010)
Du Rock psychédélique en 2010? Vous avez en effet bien lu, THE BLACK ANGELS explorent ces sonorités que l'on ne pouvait encore que découvrir dans les collections de vinyles classiques des 1970's. Ironiquement, THE BLACK ANGELS est un succès vinyle chez les disquaires et la qualité sonore de leurs plaquettes surprendra tout non initié.
Phosphene Dream est un album qui s'écoute tel un rêve de nostalgie sans la sentimentalité qu'on aime lui rattacher. Une nostalgie du meilleur du psychédélique sans tomber dans l'expérimental pure mais en restant sur des sentiers Rock avec des effets Noise nous rappelant que le Rock s'est de beaucoup adoucit et épuré depuis les années du grunge. THE BLACK ANGELS est un espèce d'hybride du psychédélique et des sonorités plus lourdes du grunge. On embarque dans Phosphene Dream avec une certaine curiosité d'entendre la complexité musicale des pièces et comment THE BLACK ANGELS ont su adapter ces sonorités avec leur saveur bien à eux au 21ème siècle.
Un album pour tout fan du support qu'est le vinyle car il saura faire vibrer l'aiguille de leur table tournante et leur coeur de nostalgiques. De plus, l'efficacité des pièces et leur structure Rock très classique permet à l'oreille de tout mélomane d'apprécier Phosphene Dream.
Tuesday, April 12, 2011
THE BLACK KEYS - Brothers (2010)
THE BLACK KEYS – Brothers (2010)
Célébré aux derniers Grammys, THE BLACK KEYS est un groupe assez méconnu des mélomanes de la Ville de Québec où ils se produiront dans le cadre du Festival d’Été de Québec. Leur plus récent opus, Brothers est un amalgame de Rock, Indie, Blues, Classic Rock, et bien d’autres styles. Étant le plus souvent actifs sur la scène Indie et européenne, THE BLACK KEYS tentent de percer le marché Nord-Américain.
Brothers s’écoute comme un hymne à l’histoire du Rock. On y retrace subtilement les sentiers empruntés par les LED ZEPPELIN (She’s Long Gone, Black Mud), GARY GLITTER (Howlin’ For You), BOB DYLAN, JANIS JOPLIN ainsi que plusieurs références indémodables. Le voyage est entamé par la très langoureuse Everlasting Light rappelant les bons moments des WHITE STRIPES avec leurs voix hautement perchées et les guitares électriques rythmant une mélodie Rock classique. Parfois on voyage plus près du Blues avec les pièces comme Next Girl et I’m Not The One. Il faut parcourir Brothers avec les oreilles ouvertes tant du point de vue réceptivité sonore que d’ouverture d’esprit musicale, car la musique qui y est offerte ne se catégorise pas et doit se savourer avec toutes les papilles gustatives pour en découvrir toute la richesse.
Toutefois, cette mixité peut provoquer un certain gavage musical et il prendra plusieurs écoutes à l’auditeur pour digérer l’ampleur que prend la musique. De plus, si l’on écoute, comme il se doit, l’album de la première à la dernière pièce, soit les 15 titres, on en ressort un peu comme essoufflé de cet éventail si vaste. Ma théorie personnelle, la Règle des 10 titres, s’applique encore une fois ici, c’est-à-dire, qu’un album ne devrait rarement dépasser plus d’une douzaine de titres et que le nombre idéal est de dix. Pour Brothers, il faut se poser la question, nous a-t’on offert autant de titres pour remplir l’album? Faut-il comprendre que THE BLACK KEYS ont écrit trop de titres et qu’ils n’ont pas été en mesure de faire un choix entre certaines pièces et décidèrent de toutes les offrir à leur fans? D’un côté on peut déclarer qu’ils ont une profondeur très intéressante et qu’ils ne lésinent pas pour offrir des tubes à leurs fans. Par contre, l’impression globale de cet album est que l’on fait feu de tous les côtés. En tant qu’auditeur je suis resté perplexe après plusieurs écoutes de cet opus, j’apprécie la touche quasi-rétro à l’ensemble de l’album et à sa production rafraîchissante mais je pense que l’album manque d’unité. Contrairement à son titre, Brothers qui aurait pu être évocateur à des frères unis et fraternels, on semble faire la connaissance d’une famille de quinze frères dispersés et qui, malgré leur talent, sont désunis par leur différentes évolutions.
Néanmoins, si vous êtes des festivaliers qui seront au rendez-vous nous nous côtoierons car j’ai très hâte de découvrir comment ces pièces se comportent « live » livrées à une foule extérieure.
Célébré aux derniers Grammys, THE BLACK KEYS est un groupe assez méconnu des mélomanes de la Ville de Québec où ils se produiront dans le cadre du Festival d’Été de Québec. Leur plus récent opus, Brothers est un amalgame de Rock, Indie, Blues, Classic Rock, et bien d’autres styles. Étant le plus souvent actifs sur la scène Indie et européenne, THE BLACK KEYS tentent de percer le marché Nord-Américain.
Brothers s’écoute comme un hymne à l’histoire du Rock. On y retrace subtilement les sentiers empruntés par les LED ZEPPELIN (She’s Long Gone, Black Mud), GARY GLITTER (Howlin’ For You), BOB DYLAN, JANIS JOPLIN ainsi que plusieurs références indémodables. Le voyage est entamé par la très langoureuse Everlasting Light rappelant les bons moments des WHITE STRIPES avec leurs voix hautement perchées et les guitares électriques rythmant une mélodie Rock classique. Parfois on voyage plus près du Blues avec les pièces comme Next Girl et I’m Not The One. Il faut parcourir Brothers avec les oreilles ouvertes tant du point de vue réceptivité sonore que d’ouverture d’esprit musicale, car la musique qui y est offerte ne se catégorise pas et doit se savourer avec toutes les papilles gustatives pour en découvrir toute la richesse.
Toutefois, cette mixité peut provoquer un certain gavage musical et il prendra plusieurs écoutes à l’auditeur pour digérer l’ampleur que prend la musique. De plus, si l’on écoute, comme il se doit, l’album de la première à la dernière pièce, soit les 15 titres, on en ressort un peu comme essoufflé de cet éventail si vaste. Ma théorie personnelle, la Règle des 10 titres, s’applique encore une fois ici, c’est-à-dire, qu’un album ne devrait rarement dépasser plus d’une douzaine de titres et que le nombre idéal est de dix. Pour Brothers, il faut se poser la question, nous a-t’on offert autant de titres pour remplir l’album? Faut-il comprendre que THE BLACK KEYS ont écrit trop de titres et qu’ils n’ont pas été en mesure de faire un choix entre certaines pièces et décidèrent de toutes les offrir à leur fans? D’un côté on peut déclarer qu’ils ont une profondeur très intéressante et qu’ils ne lésinent pas pour offrir des tubes à leurs fans. Par contre, l’impression globale de cet album est que l’on fait feu de tous les côtés. En tant qu’auditeur je suis resté perplexe après plusieurs écoutes de cet opus, j’apprécie la touche quasi-rétro à l’ensemble de l’album et à sa production rafraîchissante mais je pense que l’album manque d’unité. Contrairement à son titre, Brothers qui aurait pu être évocateur à des frères unis et fraternels, on semble faire la connaissance d’une famille de quinze frères dispersés et qui, malgré leur talent, sont désunis par leur différentes évolutions.
Néanmoins, si vous êtes des festivaliers qui seront au rendez-vous nous nous côtoierons car j’ai très hâte de découvrir comment ces pièces se comportent « live » livrées à une foule extérieure.
Sunday, April 10, 2011
MOONSORROW - Varjoina Kuljemme Kuolleiden Maassa (2011)
MOONSORROW - Varjoina Kuljemme Kuolleiden Maassa (2011)
Avec un titre de cette ampleur, en finlandais, on comprend que MOONSORROW n'est pas un groupe qui a des visées commerciales évidentes. Catégorisé comme un groupe de Metal Folk, MOONSORROW se rapproche beaucoup plus des sonorités de ULVER à l'époque de Nattens Madrigal et ARCTURUS à l'époque de Aspera Hiems Symfonia que de leurs compatriotes finalandais de FINNTROLL par exemple. Ces derniers incarnent les sonorités Folk du Metal actuel, des mélodies accrocheuses rythmées par des beats agressifs agrémentés par les sonorités d'instruments folk barbares. Certes FINNTROLL offre une musique intéressante qui tout de même se veut quelque peu lassante tant dans les mélodies que dans les sonorités festives. Le Metal se veut un musique lourde et complexe, le genre Folk est une porte d'entrée diluée et facile vers des styles extrêmes de Metal en leur empruntant certaines bases.
Néanmoins, l'étiquette Folk de MOONSORROW est quelque peu forcée, car pour être Folk il lui faudrait plus d'instruments et de sonorités festives. La musique de ce quintet est très lourde et est rythmée plus mid-tempo que le Metal intense que l'on connaît. Le style Black ou Doom pourrait plus convenir à leur description. Laissons cependant de côté les étiquettes et concentrons-nous sur la musique de leur plus récent opus: Varjoina Kuljemme Kuolleiden Maassa. Fidèles à leur habitude ils offrent de longues chansons qui lentement mais surement s'installent à l'oreille et se développent. Ces rythmes répétitifs et langoureux peuvent parfois rappeler le Hvis Lysett Tar Hoss, chef d'oeuvre du très controversé "one-man band" BURZUM. On s'attarde beaucoup aux ambiances et les pièces ont beaucoup de profondeur. Le travail des textures est envoûtant et on se laisse facilement porter par la gravité de la musique proposée. Chaque membre du groupe fait sentir sa présence tout en restant comme un groupe de musique de chambre, le tout forme un ensemble homogène qui, structuré en couches hautement riche musicalement, se veut une offrande intelligente et opaque. Leur musique est peu mélodique et ne peut non plus se catégoriser comme symphonique. Comparativement à leurs disques précédents on sent une maturité acquise et une retenue peu commune dans un style où la finesse est accessoire. Bref, Varjoina Kuljemme Kuolleiden Maassa se classe parmis les meilleures plaquettes de MOONSORROW. Rare point négatif, les intermèdes sont lassants et semblent être copiés de Nattens Madrigal de ULVER précédemment mentionné. On comprend qu'ils lient le concept global de l'album et symbolisent une marche dans une forêt de scandinavie... Cependant, ils deviennent trop répétitifs et leur effet dédramatise l'ensemble de l'album. Même dans un album concept il faut toujours se méfier de ces entractes forcés. Le groupe doit se mettre à la place du fan qui se tape la plaquette en boucle et qui sera porté à outre passer ces passages.
Varjoina Kuljemme Kuolleiden Maassa est un album qui se laisse lentement découvrir couche par couche au fil des nombreuses écoutes qu'il demande pour en divulguer toute la richesse et la splendeur.
Saturday, April 9, 2011
Albums que j'aime - Introduction
Ce blogue se veut un échappatoire pour toutes les pensées critiques que j'aime exposer sur la musique actuelle et passée. Ces idées sont exprimées sous forme de critiques plus ou moins journalistiques de manière la plus neutre possible. Cependant, lorsqu'un album m'accroche vraiment je dois retenir mes mots pour ne pas trop laisser transparaître un certain favoritisme.
C'est donc pour satisfaire ce besoin de démontrer mon admiration pour les albums que j'aime, mes classiques, que j'instaure cette série de critiques plus ou moins fréquentes qui me servira de tremplin vers mes albums préférés de tous les temps. Soyez prêts à être surpris par certains choix hétéroclites ainsi que par des albums de convenances et certains classiques incontournables.
Les albums que vous retrouverez dans cette série sont des albums qui au fil des ans m'ont marqué tel un fer chaud et qui font parti de moi autant que certains souvenirs impérissables. J'espère que ces choix sauront créer des discussions enflammées sur la musique et sur nos goûts musicaux.
Finalement, j'espère découvrir les classiques de mes lecteurs qui sont invités à commenter allègrement sur ce blogue sans prétention.
C'est donc pour satisfaire ce besoin de démontrer mon admiration pour les albums que j'aime, mes classiques, que j'instaure cette série de critiques plus ou moins fréquentes qui me servira de tremplin vers mes albums préférés de tous les temps. Soyez prêts à être surpris par certains choix hétéroclites ainsi que par des albums de convenances et certains classiques incontournables.
Les albums que vous retrouverez dans cette série sont des albums qui au fil des ans m'ont marqué tel un fer chaud et qui font parti de moi autant que certains souvenirs impérissables. J'espère que ces choix sauront créer des discussions enflammées sur la musique et sur nos goûts musicaux.
Finalement, j'espère découvrir les classiques de mes lecteurs qui sont invités à commenter allègrement sur ce blogue sans prétention.
Thursday, April 7, 2011
THE STROKES - Angles (2011)
THE STROKES - Angles (2011)
L'album tant attendu de ce groupe qui a su foudroyer le Rock avec ses albums Is This It, First Impressions of Planet Earth et Room On Fire en a valu la peine de patienter. Le hiatus qui a séparé Room On Fire et Angles se fait encore plus sentir aujourd'hui car à l'écoute de ce dernier opus on sent qu'on avait besoin de cette fraîcheur qu'ils ont su apporter au Rock. Sans être trop carré ou trop prévisible, le Rock dansant de THE STROKES peut s'apparenter légèrement à un FRANZ FERDINAND ou bien un THE FRATELLIS. Toutefois, THE STROKES ont une touche désinvolte bien à eux. C'est cette désinvolture qui les caractérise du Rock commercial conçu pour plaire et fait à la chaine.
Angles est un album qui s'intègre bien dans la musique actuelle et qui ose par moments tout en restant fidèle au son qui caractérise le groupe. Les sonorités de claviers rappelant les 80's se veut de convenance avec toute la nostalgie qui lui est consacrée depuis quelques années. De plus, on reconnaît une touche à la RADIOHEAD sur certains tubes tout en étant très subtile elle est tout de même présente. Les mélodies sont entraînantes et on accroche à toutes les chansons à un moment ou à un autre. On est en présence d'un album bourré de hits qui je l'espère ne semble pas vouloir s'essouffler. Point positif, le nombre de chansons, dix, une quantité parfaite pour une plaquette. À mon avis, un album ne devrait jamais contenir moins de 8 chansons et ne dépasser que très rarement 14. Car le consommateur musical d'aujourd'hui ne garde plus attention très longtemps. Il est à l'écoute des quatre premiers tubes et dépendant de l'endroit où il se trouve et des distractions il devra être vraiment stimulé par l'album en cours pour l'apprécier. D'ailleurs un nombre restreint de chansons permet d'éliminer des pièces de remplissage et les samplings inutiles.
En terminant, Angles sera probablement l'un des albums de l'été pour plusieurs amateurs de Rock et espérons qu'il perdurera et se lassera parmis les albums de 2011. Il se veut aussi un excellent album pour faire de l'automobile. À écouter!
Wednesday, March 30, 2011
RADIOHEAD - The King of Limbs (2011)
Le huitième album de RADIOHEAD, groupe n'ayant plus besoin de présentation, se veut une très bonne continuité de l'exploration musicale entamée avec leur opus Kid A. Pour une seconde fois RADIOHEAD a choisi d'offrir son album électroniquement seulement quelques jours après l'annonce de sa sortie. La qualité sonore de In Rainbows se reconnait immédiatement et les huit chansons offertes sont d'un style uniforme et très homogène.
Encore une fois, on laisse de côté les guitares pour des effets subtiles électro pratiquement omniprésents à un tel point qu'on les oublie, positivement parlant. Cependant, nous avons droit à des rythmes plus langoureux et une exploration des textures musicales plus raffinée. Ce qui donne un aspect hypnotique presque envoutant à The King of Limbs. On est en présence ici d'un album qui se laisse découvrir graduellement au fil des écoutes répétitives. Il est intéressant de constater que RADIOHEAD ne fait pas dans la facilité. Avec assez de temps, cet album saura vous immerger dans son univers et vous envoutera à votre tour. Par contre, il ne rassemblera pas les fans de la première heure qui souhaitent un retour à l'époque Pablo Honey ou The Bends. Souhaitez toujours mes amis! Donc, on peut conclure que RADIOHEAD vise les initiés et un public qui lui est propre.
Personnellement, la véritable éclosion de RADIOHEAD s'est faite avec Ok Computer qui démontre toute l'ampleur que le Rock peut prendre avec des moyens contemporains. En écoutant RADIOHEAD on oublie tout ce qui s'est fait par le passé et on réinvente le Rock en oubliant les frontières des genres musicaux. Puisque cette tribune est la mienne je souhaite voir apparaître sur les Plaines d'Abraham dans le cadre du Festival d'été de Québec ce groupe Britannique qui tout au long de sa carrière a su repousser les limites de la musique. Qui sait j'ai bien le droit de souhaiter moi aussi.
Saturday, January 1, 2011
Top 10 de 2010
Malgré ce que plusieurs opinions, l'année 2010 fut somme toute une année assez intéressante musicaelment. Étonnamment, vous ne retrouverez pas The Suburbs en pole position malgré le fait que leur prestation au Festival d'été de Québec m'a convaincue de leur immense portée.
Mes choix sont typiquement tournés vers mes préférences musicales qui vont du Metal progressif extreme au Indie Rock.
Mention spéciale à l'album de THE WEAKERTHANS - Live at The Burton Cummings Theater parce qu'ils font partie de la crème de la crème du Indie Rock et que malgré qu'il n'y a pas de nouvelles compositions sur cet album je dois avouer l'avoir écouté à répétition.
10. DIMMU BORGIR - Abrahadabra
9. NACHTMYSTIUM - Addicts
8. IMMOLATION - Majesty and Decay
7. MGMT - Congratulations
6. THE BLACK ANGELS - Phosphene Dream
5. ARCADE FIRE - The Suburbs
4. KEEP OF KALESSIN - Reptilian
3. BRANDON FLOWERS - Flamingo
2. HIGH ON FIRE - Snakes For The Divine
1. ENSLAVED - Axioma Ethica Odini
Mes choix sont typiquement tournés vers mes préférences musicales qui vont du Metal progressif extreme au Indie Rock.
Mention spéciale à l'album de THE WEAKERTHANS - Live at The Burton Cummings Theater parce qu'ils font partie de la crème de la crème du Indie Rock et que malgré qu'il n'y a pas de nouvelles compositions sur cet album je dois avouer l'avoir écouté à répétition.
10. DIMMU BORGIR - Abrahadabra
9. NACHTMYSTIUM - Addicts
8. IMMOLATION - Majesty and Decay
7. MGMT - Congratulations
6. THE BLACK ANGELS - Phosphene Dream
5. ARCADE FIRE - The Suburbs
4. KEEP OF KALESSIN - Reptilian
3. BRANDON FLOWERS - Flamingo
2. HIGH ON FIRE - Snakes For The Divine
1. ENSLAVED - Axioma Ethica Odini
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